Ford s’est engagé dans une restructuration de grande ampleur en janvier, dont l’objectif est de réaliser des économies de l’ordre de 25,5 milliards de dollars d’ici 2022. Pour y parvenir, le groupe industriel va arrêter la production de voitures compactes aux États-Unis, et de monospaces en Europe. Ce qui entraîne des suppressions de postes : on l’a vu à Blanquefort, en Gironde, où l’entreprise va fermer son usine (plus de 800 emplois touchés). Mais c’est en Allemagne où la coupe claire sera la plus importante, Ford ayant annoncé la suppression de 5 000 emplois.
Outre Rhin, Ford emploie 24 000 personnes, dont 18 000 à Cologne. Le constructeur automobile ne cible pas d’usines spécifiquement, mais met en place un programme de départs à la retraite anticipée, ou de départs volontaires, avec des indemnités de licenciement à la clé. Ford veut retrouver rapidement la rentabilité sur le vieux continent, où elle n’est pas au rendez-vous. La part de marché du groupe a fondu : elle est passée de 11% en 2006, à 6,4% l’an dernier. Ford compte plus de 54 000 salariés sur le vieux continent.
Cette restructuration de grande ampleur intervient dans un contexte particulier pour l’industrie automobile. La transition vers l’électrification des véhicules est douloureuse pour les géants du secteur, qui font face à la fin plus ou moins programmée du diesel et l’émergence des technologies de conduite autonome. Ford a besoin de retrouver de l’agilité et des marges pour pénétrer de plain pied dans cette révolution.
Outre Rhin, Ford emploie 24 000 personnes, dont 18 000 à Cologne. Le constructeur automobile ne cible pas d’usines spécifiquement, mais met en place un programme de départs à la retraite anticipée, ou de départs volontaires, avec des indemnités de licenciement à la clé. Ford veut retrouver rapidement la rentabilité sur le vieux continent, où elle n’est pas au rendez-vous. La part de marché du groupe a fondu : elle est passée de 11% en 2006, à 6,4% l’an dernier. Ford compte plus de 54 000 salariés sur le vieux continent.
Cette restructuration de grande ampleur intervient dans un contexte particulier pour l’industrie automobile. La transition vers l’électrification des véhicules est douloureuse pour les géants du secteur, qui font face à la fin plus ou moins programmée du diesel et l’émergence des technologies de conduite autonome. Ford a besoin de retrouver de l’agilité et des marges pour pénétrer de plain pied dans cette révolution.